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Autopsie d'une femme plate de Marie-Renée LAVOIE

Publié le par Hélène

♥ ♥

Diane a 48 ans quand un beau matin son mari la quitte pour une femme plus jeune. Toute confiance en elle la quitte en même temps que ce mari volage, et l'impression d'être une femme plate (ennuyeuse) s'insinue dans son esprit. Ce sera sans compter sur son amie Claudine qui lui conseille de frencher, (flirter) pour reprendre confiance en elle, et décide qu'elle s'entrainera avec Jean-Pi son collègue.

Marie-Renée Lavoie transforme cette situation somme toute banale en comédie cocasse et enjouée. Les  situations loufoques s'enchaînent, Diane se plaisant à défoncer à coup de masse ses meubles qui lui rappellent trop les promesses non tenues de son mariage, n'hésitant pas à courir pieds nus dans la rue, parce qu'elle a offert ses bottes à Jean-Pi, bataillant avec une souffleuse à feuilles, ou admirant Claudine qui s'efforce de lui redonner le sourire en dansant sur What a feeling, ce qui leur vaudra un petit passage aux urgences.

Le style typiquement québecois apporte du piquant à la narration et transforme cette déconvenue maritale en comédie douce amère.

 

Présentation de l'éditeur : Editions XYZ

Du même auteur : La petite et le vieux (qui était un coup de coeur)

D'autres avis : Eimelle ; Ys ; Laurence ; Karine ;

 

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Asta de Jon Kalman STEFANSSON

Publié le par Hélène

♥ ♥

"Je suis sans doute tombé sur la mauvaise planète.

Ici tout est tellement bizarre." Sigbjorn Obstfelder

Au fil des errances de la narration éclatée, se profilent un à un les personnages : Sigvaldi, Helga et leur amour passionné, Asta lors de son séjour dans une ferme, sa rencontre avec Josef, Asta à Vienne, des années plus tard, déprimée, Sigvaldi encore, tombé de son échelle, qui se remémore son existence, le frère de Sigvaldi, poète à ses heures, Asta écrivant des lettres à son amour perdu ... Les époques se confondent et s'entremêlent parce que la vie n'est jamais aussi linéaire qu'on peut le croire, et que les  souvenirs ont tendance à s'interposer pour casser le fil trop droit du destin.

Chacun cherche une once de bonheur ou de répit, sans succès, parce que le monde est ainsi fait, parce que la société de consommation, le monde qui nous entoure et nous enserre est créé pour engendrer notre insatisfaction. "Voilà pourquoi le but de la publicité est de nous rendre insatisfaits du moment présent, de nous donner l'impression que nous passons à côté de quelque chose, que nous n'avons pas la vie que nous méritons."

Si la quête du bonheur reste vaine, il est urgent de vivre chaque minute intensément. Passer une soirée entre frères en ne pensant pas au dernier bus qui part sans nous, batifoler dans le foin frais odorant, étrenner une table plutôt solide, se gorger de la beauté du monde, faire rouler dans nos cœurs les mots doux et serrer dans nos bras les gens qu'on aime, tant qu'il est encore temps, avant qu'ils ne tombent d'une échelle ou d'un bateau, avant que la nuit ne tombe dans l'oubli. Ne pas oublier l'importance d'aimer, aimer ses enfants, aimer ses frères, ses sœurs, aimer ses parents, inconditionnellement, sans laisser les lettres d'amour sans réponse, sans penser que le mot est galvaudé et usé jusqu'à la corde ...

"La meilleure manière de contrer la mort, c'est de se constituer des souvenirs qui, plus tard, auront le pouvoir de caresser doucement et d'apaiser les blessures de la vie."

Et finalement, ce sera la pureté qui irradiera le destin de Asta et de ses proches :

"Mais il y a si peu de choses qui ne soient pas des erreurs ici-bas. Au contraire, les vérités du cœur ne font pas toujours bon ménage avec celles du monde. C'est cela qui rend la vie incompréhensible. C'est notre douleur. Notre tragédie. La force qui fait notre lumière."

Un roman lumineux qui fusionne les nuits sombres et les aurores boréales pour enfanter la beauté ...

 

Présentation de l'éditeur : Grasset

D'autres avis : Télérama ; Moka ; Karine ; Jérôme (qui vante depuis longtemps les mérites de cet auteur et que j'avais tout de même à moitié écouté puisque je me suis rendue compte que j'avais deux romans de cet auteur dans ma Pal, ô joie)

 

Lu dans le cadre des matchs de la rentrée Littéraire de PriceMinister #MRL18

Il s'agissait d'un choix de Moka que je remercie pour cette belle découverte ! Voici ce qu'elle en disait dans sa présentation pour les matchs :

"Un roman étranger / Une envie folle que vous croisiez à votre tour Ásta / Une histoire d’amour / Un peu de désamour / Un petit goût d’Islande / Un pavé de rentrée / Une odeur de vodka / Une plume poétique qui dit l’ailleurs et les autres / L’abandon, les retrouvailles et tous leurs absents. / Une fresque familiale qui se reflète dans un miroir brisé. / Ce concentré de drame et de désillusion. "

Publié dans Littérature Europe

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Pierre et Jean de Guy de MAUPASSANT

Publié le par Hélène

Deux frères Pierre l'aîné se destine à une carrière de médecin, quand Jean le  cadet fait des études de droit. Un héritage inattendu tombe alors du ciel, brouillant les rapports de la famille : en effet, seul Jean hérite d'un ami de la famille. Le doute s'installe alors en l'esprit de Pierre : pourquoi Jean a-t-il été privilégié ? Qui est cet ami de la famille ?

La rivalité entre les deux frères est centrée autour de l'argent, cet argent-roi capable de pervertir et d'annihiler tous les sentiments. La cupidité règne au sein de cette classe bourgeoise du XIXème, avide de posséder et de paraitre. Le mariage n'est alors qu'alliance de fortune et d'intérêt, exempt de sentiments et de désir. L'amour lui-même est condamné à sa fin :

"Le baiser frappe comme la foudre, l'amour passe comme un orage, puis la vie, de nouveau, se calme comme le ciel, et recommence ainsi qu'avant. Se souvient-on d'un nuage ?"

Pour ce roman, Maupassant s'est inspiré d'un fait divers rapporté par sa voisine d'Etretat concernant une affaire d'héritage dans une famille bourgeoise. l'éditeur ajoute par la suite à cet écrit rédigé rapidement un petit texte théorique sur le roman, manifeste  dans lequel il expose ses principes esthétiques en matière de roman et de création littéraire. Il se rapproche en effet du réalisme et s'éloigne ainsi de Zola et de son naturalisme.

 Ainsi, Pierre et Jean nous emporte dans cette vaine quête de vérité, au sein d'un univers tremblant, instable car manquant de fondations solides et durables. Maupassant présente ici un conte cruel et pessimiste sur la condition humaine. Il traverse les siècles et nous émeut par sa justesse psychologique. 

 

Présentation de l'éditeur : ClassicoLycée chez Belin / Gallimard

 

Du même auteur :  Une partie de campagne ; Bel-Ami

 

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Bondrée de Andrée A. MICHAUD

Publié le par Hélène

♥ ♥

"Je ne suis jamais retournée à Bondrée, mais j’en garde un souvenir vivace me permettant de toucher à la fragilité du bonheur chaque fois qu’un froissement d’ailes soulève un parfum de genièvre et qu’un renard détale, vivant, à l’orée d’un sentier. "

À l’été 67, trois jeunes filles inséparables hantent les épaisses forêts entourant Boundary Pond. Dans ces bois, erre l'âme de Pierre Landry ayant choisi la mort après le rejet de sa belle. Au creux des fourrés, une des jeunes filles est retrouvée morte, sa jambe prise dans un vieux piège rouillé. S'agit-il d'un accident ? Quand sa meilleure amie trouve la mort dans les mêmes circonstances, il devient clair que le tueur n'est pas seulement un vieux piège à ours...

"Rien ne semblait pouvoir assombrir l’indolence bronzée de Boundary, car c’était l’été 67, l’été de Lucy in the Sky with Diamonds et de l’exposition universelle de Montréal, car c’était le Summer of Love, clamait Zaza Mulligan pendant que Sissy Morgan entonnait Lucy in the Sky et que Francky-Frenchie Lamar, munie d’un cerceau orangé, dansait le hula hoop sur le quai des Morgan. Juillet nous offrait sa splendeur et personne ne soupçonnait alors que les diamants de Lucy seraient sous peu broyés par les pièges de Pete Landry. "

Le désarroi des uns et des autres est prégnant dans cette petite communauté écrasée par l'été : désarroi des mères tentées de tenir leurs enfants enfermés, désarroi des policiers hantés par ces jeunes disparues et par ce tueur qui ronge pue à peu leur vie personnelle, désarroi des jeunes filles qui aimeraient courir leur liberté dans les bois. Au milieu d'eux tous, la petite Andrée apporte un peu de fraicheur à cette lourde atmosphère, observant du haut de sa pré-adolescence les errances de chacun, et hésitant à devenir comme les jeunes filles "That's kind of girl".

L'écriture de Andrée Michaud rend parfaitement la moiteur de cet été, et le mélange des communautés de cette région entre Québec et Maine américain. Son style à la fois lyrique et réaliste mélange savamment le français et l'anglais, pour coller au plus près au langage de chacun.

 

Ce que j'ai moins aimé : Quelques longueurs.

 

Bilan :  Pour ceux qui aiment les romans d'atmosphère.

 

Présentation de l'éditeur : Rivages Noir

D'autres avis : Karine, Yueyin, Les deux bouquineuses ; Clara ;

 

En lice pour le prix Polar SNCF

Et ma première participation pour Québec en novembre

avec Karine et Yueyin

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La fille du train de Paula HAWKINS

Publié le par Hélène

Tous les jours, Rachel prend le train pour se rendre à Londres. Tous les jours, elle guette les habitants d'une jolie maison en contrebas de la voie ferrée, se plaisant à fantasmer leur vie de couple qu'elle imagine idéale. Il faut dire qu'elle connait bien cette vie qu'elle a elle-même vécue, avant que son mari ne la trompe et avant qu'elle ne sombre dans l'alcoolisme... Mais un beau jour, un autre homme apparait auprès de la belle jeune femme, et peu de temps après, celle-ci disparaît. Une enquête est lancée... Or il se trouve que Rachel était dans le quartier ce soir-là et qu'elle ne se souvient plus du tout de ce qu'elle a pu y faire. A-t-elle un lien avec la disparition mystérieuse de la jeune femme ? Perdue dans son addiction à l'alcool, elle peine à démêler le vrai du faux, tout comme le lecteur !

J'ai mis du temps à ouvrir ce roman dont tout le monde parle - ou a parlé -, mais finalement je me suis plongée dans ce thriller très prenant en immersion totale, déconnectée du monde, volant chaque minute disponible pour y retourner, menée à plaisir sur des fausses pistes, tremblant pour Rachel, Anna ou Megan, bref ... un bon thriller à ne pas négliger !

 

Présentation de l'éditeur : Pocket ; Sonatine

 

La fille du train, Paula Hawkins, Corinne Daniellot (Traduction), Pocket, septembre 2016, 456 p., 7.50 euros

Publié dans Roman policier Europe

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Cannibale de Didier DAENINCKX

Publié le par Hélène

En Nouvelle Calédonie, Gocéné, kanak raconte comment il est devenu ami avec Francis Carroz, un blanc. Cela remonte à l'année 1931 quand un groupe de kanak a été envoyé en France pour représenter leur île lors de l'exposition coloniale universelle. Parmi eux Gocéné et sa promise, Minoé sur laquelle il a promis de veiller. Quelques jours avant l'exposition, tous les crocodiles du marigot meurent, obligeant les organisateurs à faire appel au cirque Höffner de Francfort : en échange du prêt de leurs crocodiles, le cirque demande quelques kanaks. Minoé fait partie de ceux et celles qui sont conviés en Allemagne, au grand damne de Gocéné qui s'empresse de partir sur ses traces.

Inspiré par un fait authentique, le récit dénonce le scandale des zoos humains qui ont été l’une des attractions de l’exposition coloniale à Paris en 1931. Non seulement les kanaks sont arrachés à leur terre natale, contraints de subir un voyage éprouvant dont certains ne sortiront pas vivants, subissant le froid, la maladie

"On nous a mis derrière des grilles, comme des bêtes sauvages, entre la fosse aux lions et le marigot des crocodiles... Tout le monde nous présente comme des cannibales, les enfants nous jettent des cacahuètes, on prétend que nous vivons avec plusieurs femmes alors que nous sommes de fervents catholiques. (...) Tu as bien vu que nos compagnes étaient obligées d'exhiber leurs seins, alors que chez nous elles gardent leur robe missionnaire même pour se baigner dans la mer. Les gardiens nous frappent si nous oublions de pousser des cris d'animaux féroces devant les visiteurs ! Ce qu'on nous donne à manger, nos chiens s'en détournent..."

Réquisitoire contre la barbarie et l'ignorance, Cannibale nous rappelle s'il est besoin que face à l’injustice, il faut s’engager et agir tels Gocéné et son ami Francis !

 

Présentation de l'éditeur : Folio

D'autres avis : A propos des livres ;

 

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Nous les vivants de Olivier BLEYS

Publié le par Hélène

Le narrateur est pilote d'hélicoptère, chargé de ravitailler notamment le petit refuge de Maravilla, perché dans les Andes à 4200 mètres d'altitude. Malheureusement, ce jour-là, il se trouve bloqué par une tempête, obligé de rester pour quelques temps auprès du gardien et de son visiteur, un mystérieux Jésus chargé de surveiller la frontière entre l'Argentine et le Chili.

Ce que j'ai aimé : la première partie intrigue, différentes interprétations, pistes se dessinent, entretenant le suspens

Ce que j'ai moins aimé : la deuxième partie ressemble à un roman de Paolo Coelho, avec cette marche sans fin ponctuée de sentences comme "Il ne faut jamais rebrousser chemin", "On doit être ferme en son coeur et sûr de son pas" ou des passages plus étonnants durant lequel le narrateur a envie de mordre les fesses de Jésus (sic...)

Bilan : si la fin sauve quelque peu le roman, on ne peut pas dire que ce sera un roman qui me marquera...

"Mais nous les vivants, nous ne brillons qu'un instant, non pas diamants mais perles de rosée, avant la nuit qui tout avale."

 

Présentation de l'éditeur : Albin Michel

D'autres avis : Tant qu'il y aura des livres ; Jostein

Du même auteur : Concerto pour la main morte ♥ ♥ ; Discours d'un arbre sur la fragilité des hommes ♥ ♥ et Il n'apparaît pas sur le blog, mais j'ai adoré Le fantôme de la Tour Eiffel !

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En compagnie de Marguerite Duras de Aliette ARMEL

Publié le par Hélène

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Alors qu'elle est pigiste pour le Magazine Littéraire, en 1990, Aliette Armel propose au comité de rédaction de coordonner un dossier sur Marguerite Duras. Cette rencontre avec l'auteure de "L'amant" la marque durablement, elle lui consacre par la suite plusieurs ouvrages et articles dont Marguerite Duras et l'autobiographie en 1990 et Marguerite Duras, les trois lieux de l'écrit en 1998.

Ici, elle revient sur ces rencontres, sur son entrée en "durassie" et sur son rapport avec cette grande dame, rapport de fascination tout d'abord. Les différentes facettes de l'écrivaine apparaissent, par le biais de la période indochinoise, du rapport à la mère et aux frères, de ses années d'alcoolisme, de ses relations amoureuses passionnées, ou encore de son rapport avec son fils.

"Ce que Marguerite Duras poursuivait à travers l'écriture, c'était l'élucidation des bouleversements intérieurs provoqués par les tourmentes de sa propre existence." p.31

Aliette Armel propose une belle approche qui donne envie de se replonger dans l'oeuvre et la biographie de celle qui est devenue une figure mythique de la littérature !

"Jusqu'à l'extrême fin, elle a cru en l'écriture, en son pouvoir de dire ce qui est - même le terrible - et d'agir sur ceux qui la reçoivent, non pour les apaiser, mais pour qu'ils se sentent moins seuls. (...) Elle a créé de la beauté. Elle a affronté l'épouvante. Elle a plongé l'écran de ses films dans le noir. Elle a mis en pleine lumière l'image de la jeune fille qui découvre, dans une Indochine encore coloniale, la force ensorcelante de l'accomplissement su désir. "

Ce titre est le premier d'une série intitulée "En compagnie de..." dirigée par Aliette Armel. Cette série promet de belles rencontres prochaines avec des auteurs contemporains marquants tels que Erri De Luca, François Cheng, Sylvie Germain, JMG Le Clézio...

 

Présentation de l'éditeur: Le Passeur Editeur

Sur le blog : L'amant de Marguerite DURAS  ; Pondichéry à l'aurore d'Aliette ARMEL

Blog de Aliette Armel : Aliette Armel

 

En compagnie de Marguerite Duras, Le Passeur Editeur, mai 2018, 144 p., 15.90 euros

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Un court instant de grâce de André BUCHER

Publié le par Hélène

Emilie s'occupe d'une terre dans la montagne de Palle. Veuve, elle s'occupe seule de ses deux vaches laitière, de ses poules et ses lapins. Souhaitant semer à nouveau quelques terres, en cherchant quelqu'un pour l'aider, elle retrouve Victor, son amour d'enfance. Ensemble, ils s'unissent contre un projet de centrale à biomasse dans la forêt proche. En effet, entre écologistes fervents et industriels convaincus, la guerre est déclarée !

Ce que j'ai moins aimé : Je suis malheureusement restée totalement en dehors de ce roman, ne réussissant pas à m'attacher aux personnages que j'ai trouvé froidement décrits. L'ensemble est très lent, le sujet écologique m'a semblé apparaitre de façon artificielle, bref je n'ai pas été sensible à son charme !

 

Présentation de l'éditeur : Le mot et le reste

D'autres avis : Les avis plus positifs de Dominique et Chinouk

Du même auteur : Déneiger le ciel

 

Reçu dans le cadre de Masse critique de Babélio

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Prix SNCF du Polar 2019 #lancement

Publié le par Hélène

Hier soir au bistrot du Cinéma des cinéastes avait lieu le lancement du Prix Polar SNCF.

Le Prix SNCF du Polar a été lancé il y a 18 ans. À ses débuts, le Prix récompensait uniquement les romans en grand format. Il y avait alors 2 sélections par an et une remise de prix chaque semestre.

En 2012, le Prix s’est ouvert aux catégories Bande Dessinée et Court Métrage. Dans chacun de ces domaines, un comité d’experts professionnels a été constitué.

Enfin, en 2014, le roman format poche, plus adapté aux habitudes de voyage des Français et plus accessible, a remplacé le roman en grand format.

En 2018, 44 000 votes ont été comptabilisés pour élire les lauréats.

Après une recherche intensive du meilleur polar, 22 experts choisissent donc 5 romans, 5 BD et 7 courts métrages, soit cette année :

« Éclectisme et ouverture sur le monde pour la sélection 2019. On passe d’un huis clos dans une voiture de flics aux eaux glacées du Grand Nord, de la poésie finnoise à la violence de l’Amérique rurale avant de plonger dans les forêts canadiennes. Les distances sont imposantes et le plaisir addictif. » Christine Ferniot, coordinatrice des experts Roman

« Un habitant d’Austin rêvant qu’il est le tireur embusqué de Dallas, une voleuse de chaise, un pickpocket amnésique, un ascensoriste obsédé au menu de l’inspecteur de Diablerouge, un maître du giallo retiré traqué par deux cinéphiles, une chorégraphe qui fait corps avec la terre et des flics adeptes du radiateur sous le soleil africain. Comment va le monde ? Il est en dérangement… » Frédéric Prilleux, coordinateur des experts BD

 

« La sélection 2019 prouve que le polar n’est plus un genre mineur du cinéma, surtout quand les films s'emparent avec force et brio de quelques thèmes les plus brûlants de l’époque actuelle. Vraie ou fausse bavure policière, prise d’otages, place de la femme au Moyen Orient, trafic de drogue… Heureusement sans jamais oublier l’humour. » Roland Nguyen, coordinateur des experts Court Métrage

À l’occasion du lancement de cette nouvelle édition, tous les romans et toutes les bandes dessinées sélectionnés sont disponibles gratuitement et en intégralité sur SNCF e-Livre du 18 au 28 octobre. Rendez-vous sur SNCF e-Livre

Vous avez aussi la possibilité de jouer sur Twitter avant le 26 octobre pour tenter de gagner un roman et une BD en compétition.Sur Twitter

De belles découvertes en perspective !

 

Je suis ravie d'avoir pu partager la soirée avec Eva, Sandra, Camille, Martine, Séverine, Myriam, Sophie, Emilie, Lilia, et Cécile.

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