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Les cris de l'innocente de Unity DOW

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

"Y a-t-il un monstre qui dort en chacun de nous ? Et si nous sommes tellement paralysés par la peur, si nous n'osons pas affronter ce mal, qui prendra garde aux cris de l'innocente ?"

Amantle désire devenir médecin et elle est envoyée au dispensaire d'un petite village de brousse proche du delta de l'Okavango au Botswana, pour effectuer son service national. Elle reçoit un accueil glacial des infirmières auprès desquelles elle est censée se former et se retrouve à effectuer des rangements. C'est ainsi qu'elle découvre les vêtements couverts de sang d'une petite fille disparue cinq ans plus tôt. A l'époque la disparition avait été classée sans suite, la police prétendant qu'elle avait été attaquée par un lion, mais la découverte de ces vêtements risque de remettre en cause ce verdict, et semble corroborer les soupçons de la famille et du village qui croit à un crime rituel orchestré par des hommes puissants.

Amantle, une jeune femme au caractère bien trempé, décide de chercher elle-même la vérité, aidée par ses amies, même si elle se heurte aux autorités bien décidées à lui mettre des bâtons dans les roues.

L'immersion dans ce petit village est totale, truculente quand il s'agit de décrire la vie du village, mais glaçante quand l'auteure s'en prend aux arcanes du pouvoir corrompues et habitées par le mal à l'état pur. Face à ces puissances, les villageois ont bien peu de poids ! L'auteure est juge à la Cour suprême du Botswana et a rédigé plusieurs rapports sur la condition des femmes et des enfants dans son pays, elle maitrise parfaitement son sujet.

Ce que j'ai moins aimé :

Le personnage de Amantle manquait de subtilité pour moi, elle semble un peu trop sûre d'elle, caricaturale, tout comme ses amies.

D'autres personnages apparaissent un peu tardivement dans l'histoire. La construction aurait pu être mieux maitrisée : pourquoi par exemple cette digression avec la fille d'un des coupables ?

Pour finir, la fin est assez décevante.

Bilan :

Un bon roman si vous voulez découvrir le Botswana mais un roman plus faible en ce qui concerne les personnages et l'intrigue policière.

 

Présentation de l'éditeur : Actes Sud

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Tant qu'il reste des îles de Martin DUMONT

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

"Ce pont, il a chuchoté, c'est la mort de la poésie. [...]
C'est pas rien, une île... C'est un bout de terre planté au milieu de l'océan. Un caillou peut-être, mais avec la mer autour. Un truc magique, un endroit d'où tu ne peux pas te barrer comme ça, juste sur un coup de tête. Et même pour la rejoindre d'ailleurs ! Une île, ça se mérite. Faut prouver qu'on est digne de l'atteindre, faut être à la hauteur. [...] Si tu construis un pont, tu détruis tout, non ? Moi, je dis que tu la tues, cette île. "

Léni travaille sur un chantier naval sur l'île. Il regarde de loin les conflits qui éclatent au sujet du pont en construction, conscient des facilités que ce pont engendrera, mais aussi comprenant les discours de ses amis qui veulent bloquer ce chantier qui brouille leur quotidien et risque de perturber l'île. Le béton avance pourtant inexorablement. Léni est concentré sur la garde de sa fille qu'il aimerait voir plus malgré le divorce, et se trouve aussi perturbé par l'arrivée de Chloé, une journaliste qui s'installe dans la région pour un temps souhaitant fuir la capitale. mais Léni pourra-t-il créer un pont entre elle et lui ?

Avec sensibilité et délicatesse, l'auteur évoque la fin d'un monde, accompagnée de son corollaire, la peur de la nouveauté et du changement. Les personnages lumineux incarnent réellement cette difficulté de s'attacher ou de se détacher que ce soit d'un continent, d'un travail, d'un couple. Reste la joie procurée par l'union et l'harmonie avec les autres, les hommes désœuvrés se retrouvant le soir dans le bar de Christine pour des soirées hors du temps autour de parties de cartes ou d'un air d' accordéon.

"J’aime la symbolique des ponts, tout ce qu’ils représentent en termes de liens, d’abolissement des frontières et des barrières. Même si la magie des îles tient en grande partie à leur inaccessibilité. On peut dire que j’écris sur la mer, les bateaux, ou même sur la maladie, comme dans mon premier roman. Mais le centre de mes textes, ce sont les gens. Pas d’histoires grandioses ou d’aventures particulières. Juste des personnes qui se débattent avec leur vie, qui font ce qu’elles peuvent pour s’en sortir dignement et être heureuses autant qu’il est possible de l’être. Voilà ce qui m’intéresse. Les gens, leur complexité, leurs réactions face à une situation perturbatrice, et surtout les relations qu’ils nouent entre eux." explique l'auteur.

Un pari réussi pour ce très beau roman !

 

Présentation de l'éditeur : Les avrils

Merci à Lecteurs.com pour cette très belle découverte

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Autopsie d'un drame de Sarah VAUGHAN

Publié le par Hélène

♥ ♥

Liz est médecin aux urgences pédiatriques, or ce soir-là, elle reçoit le bébé de son amie Jess. La petite Betsey âgée de dix mois présente les signes d'un traumatisme crânien alors sa mère n'a pas d'explications cohérentes à offrir, et semble avoir tardé à porter la petite fille aux urgences. De fait, le doute s'installe dans l'équipe soignante : aurait-elle été victime de maltraitance ? Liz elle-même en vient à douter, même si elle connait Jess, mère au foyer impliquée avec trois enfants. Les services sociaux sont alors contactés et une enquête se met en marche.

Ce que j'ai aimé :

"Je n'ai pas une minute pour souffler, il faut sans cesse les surveiller. Vérifier qu'ils ne font pas quelque chose de dangereux sans réfléchir, être sur mes gardes, m'assurer qu'ils vont bien. "

L'accent est mis sur la solitude des mères qui veulent faire croire que tout va bien quand en réalité tout s'effondre dés qu'elles rentrent et qu'elles doivent affronter un enfant qui pleure sans discontinuer. Elles subissent une pression sociale qui veut qu'une mère doit être une bonne mère, heureuse d'avoir ses enfants auprès d'elle, responsable et aimante. La scène où Jess avoue qu'elle ne va pas si bien que cela est éclatante de vérité :

"Tout va très bien, merci. Voilà ce qu'elle aurait répondu avant. Cachant ses angoisses derrière une façade aussi fragile et brillante que du sucre filé, dissimulant ses pensées sombres sous un vernis éclatant. Mais il y a d'autres mères qui connaissent ce qu'elle traverse : c'est une des choses qu'elle a retenues de son entretien avec le Dr Arnold. Et pour cette raison elle décide d'être honnête.

- Pas terrible, avoue-t-elle."

Le roman insiste que la nécessité de sensibiliser les femmes à la dépression post-partum, et à considérer ce passage à vide comme une maladie et non pas comme un manquement des mères dans leur rôle !

Ce que j'ai moins aimé :

- J'ai deviné à  la page 60 (sur 360) ce qui s'était passé. De fait, l'auteur devait être consciente de ce défaut car elle choisit pour finir de nous concocter un retournement de dernière minute très peu crédible !

- J'ai trouvé des raccourcis assez choquants, par exemple l'idée que toute femme victime de dépression post-partum pouvait avoir des envies meurtrières envers son enfant.

- Les pères ont tous un mauvais rôle, laissant toutes les corvées aux femmes, flirtant avec d'autres femmes, quand ils ne fuient pas purement et simplement le foyer familial.

- Les liens amicaux entre mères sont peu cohérents, il vaut mieux lire les romans de Liane Moriarty qui décrit bien mieux cet univers à la Desperate Housewives.

- Pour finir ce parallèle entre l'histoire de Jess et l'histoire de la mère de Liz semble un peu forcé et excessif !

Bilan :

Clairement décevant !

 

Présentation de l'éditeur : Préludes éditions

Du même auteur : Anatomie d'un scandale ♥ ♥ ♥ ♥

D'autres avis : Eva

Publié dans Roman policier Europe

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Retour à Brixton Beach de Roma TEARNE

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

Alice vit au Sri Lanka en 1973. Elle est très proche de son grand-père maternel, Bee. Le climat politique de la région se tend opposant les Tamouls et les Cinghalais. Le père d'Alice, Stanley est justement tamoul alors que sa mère Sita est cinghalaise, ils décident ainsi de quitter le pays pour se rendre en Grande-Bretagne, là où, ils l'espèrent, leurs origines ne seront plus sources de conflit. Leur départ est un déchirement pour Bee et pour Alice qui peine à s'adapter à cette nouvelle vie.
Le couple et Alice se heurtent aux difficultés de l'exil et à cette tendance de reformer loin de chez soi la communauté perdue. La Grande-Bretagne ne sera sans doute pas l'eldorado promis...

Nous suivons ces évolutions à travers le regard de la fillette qui grandit déchirée entre ces deux pays et communautés. Ce regard permet de mettre en avant l'absurdité de ces conflits violents, ainsi que la difficulté de vivre ensemble. Alice reste tournée vers son pays mais contrainte de suivre ses parents, elle tait ses véritables aspirations, qu'elle exprime plutôt dans l'art.

 Ce que j'ai moins aimé :

Des longueurs (sur 624 pages c'est un peu inévitable...)

De nombreux destins se brisent à cause du silence, de cette incapacité à communiquer ses émotions ou sentiments, ou bien du destin contraire inscrit dans les cieux ? Il n'en reste pas moins que la lumière évoquée par l'Alice enfant s'estompe peu à peu pour laisser place à une noirceur déstabilisante.

Bilan :

Un roman néanmoins marquant sur l'histoire peu connue du Sri Lanka.

 

Présentation de l'éditeur : Le Livre de poche

Publié dans Littérature Asie

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Rivage de la colère de Caroline LAURENT

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

"L'existence n'était rien d'autre que ça, une succession de vérités et de mensonges qui pouvaient faire basculer votre vie sur un mot, un cri, un silence."

Marie-Pierre Ladouceur vit sur l'île de Diego Garcia, dans l'archipel des Chagos, dans l'océan indien. Elle élève seule sa fille, et se réjouit du futur mariage de sa soeur. Sa vie connait un tournant quand elle rencontre et est conquise par Gabriel, un jeune Mauricien venu de la ville pour travailler aux côtés de l'administrateur de l'île, dépendance de Maurice.

En 1967 l'île accède à l'indépendance, mais l'archipel des Chagos est vendu aux Britanniques, qui décident d'évacuer les habitants vers Maurice pour établir en lieu et place de leur habitat une base militaire. Les îlois sont alors contraints de quitter l'île, alors qu'ils n'ont jamais connu d'autre vie, pour se rendre à Maurice, loin de leurs racines. Marie-Pierre fait partie de ces personnes démunies que l'on chasse honteusement, sans aucune possibilité de se défendre, la plupart des chagossiens étant analphabètes, donc vulnérables "et c'étaient les puissants eux-mêmes qui les avaient empêchés d'accéder au savoir." Elle est d'autant plus choquée que Gabriel a eu un rôle à jouer dans ces décisions...

L'autrice connaissait cette histoire par sa mère mauricienne, et a souhaité transmettre ce combat, après s'être documentée longuement sur le sujet. Elle a choisi d'incarner des personnages fictifs pour offrir un souffle romanesque puissant à son roman, ce souffle qui secoue le lecteur et l'emporte aux côtés des chagossiens.

Aujourd'hui, le drame est toujours en jugement devant la Cour Internationale de Justice de La Haye, porté par ce terrible constat : "Si les Chagossiens avaient été blancs, jamais ils n'auraient été chassés de cette façon."

Un des meilleurs romans que j'ai pu lire cette année !

 

Présentation de l'éditeur : Pocket

Publié dans Littérature Afrique

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Huit monologues de femmes de Barzou ABDOURAZZOQOV

Publié le par Hélène

♥ ♥

Huit femmes prennent tour à tour la parole pour raconter leur histoire. Elles vivent au Tadjikistan et témoignent de leur quotidien souvent violent, de la perte des repères traditionnels malmenés par la modernité, et des relations complexes avec leurs congénères masculins.

Elles apprennent aussi à croire en elles-mêmes, quoi qu'il arrive, à ne pas baisser les bras et à ne pas perdre de vue l'espérance. Elles tentent de prendre en mains leur destin pour éviter aussi que les hommes ne se laissent conquérir par des jeunes filles à peine sorties de l'adolescence :

« Creusez-vous un peu la tête, un peu de fantaisie que diable, rajustez-vous. Et n’ayez peur de rien. Croyez en vous. Vous conquerrez le monde. Et alors on verra qui aura la peau de qui… »

Mises en  avant, elles subissent la violence des hommes mais elles sont aussi capables de sagesse :

"Le secret, c'est en toi qu'il est.
Dans la conscience que tu as de ce que tu es, même si ce n'est pas grand-chose, mais ça, eh bien c'est unique.
Dans le fait de comprendre que la vie, elle n'a qu'une marche en avant, qu'on ne peut pas revenir en arrière pour corriger ce qui s'est passé, qu'on ne peut pas dire un jour : "Excusez-moi, je n'avais pas compris, est-ce qu'on ne pourrait pas tout recommencer ?"
Le secret, il est là : quoi qu'il t'arrive, même si le destin s'est joué de toi, et quoi qu'en pensent les gens - crois en toi, et tout ira bien ! "

Ce que j'ai moins aimé :

Pas assez percutant à mon goût, d'ailleurs les portraits pourraient aussi être ceux d'une femme d'un autre pays.

 

Présentation de l'éditeur : Zulma

Publié dans Littérature Asie

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Les belles vies de Benoît MINVILLE

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

Vasco et Djib sont deux amis très liés qui vivent en banlieue parisienne. Alors qu'une énième bagarre a eu lieu devant le lycée et que la victime porte plainte contre eux, leurs parents décident de les éloigner pour l'été de leur environnement habituel. Les deux ados iront dans la Nièvre, chez un ami du père de Vasco qui est famille d'accueil pour la DDASS. Non seulement les deux copains découvrent un monde totalement différent du leur, mais celui qu'ils surnomment "tonton" les aide aussi intelligemment à gérer leurs émotions incandescentes.

L'auteur sait non seulement décrire sa région, la campagne, les escapades au bord de l'étang avec les bandes d'amis, mais il décrit aussi avec sensibilité cet âge particulier qui peut être explosif. Le portrait des jeunes placés dans cette famille d'accueil est touchant, qu'il s'agisse de Dylan, écorché vif, de Chloé, passionnée par le théâtre, de Jessica, trop provocatrice, ou des plus petits qui s'épanouissent dans cette famille qui, pourtant, n'est sans doute que provisoire.

Une belle humanité se dégage de ces pages ensoleillées !

 

A partir de 13 ans

Vous aimerez aussi : L'été circulaire de Marion Brunet et MATHIEU Nicolas Leurs enfants après eux

Présentation de l'éditeur : Editions Sarbacane ; J'ai Lu

Publié dans Jeunesse Roman

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Harvey de Emma CLINE

Publié le par Hélène

♥ ♥

Harvey est en suspens : la veille de son procés, il reste confiant, il est persuadé qu'il sera disculpé de tout ce dont on l'accuse. De nouveaux projets l'attendent, il voit comme un signe de loger actuellement dans la maison voisine de celle de DonLillo, et décide qu'il va adapter son chez d'oeuvre Bruit de fond au cinéma. Il est enthousiasmé par son projet.

Cette plongée dans la tête du prédateur sexuel Harvey Weinstein est assez glaçante, tant Emma Cline le dépeint comme un homme coupé de la réalité, entouré d'une bulle protectrice que son esprit narcissique s'est fabriqué. Il ne lit que les commentaires encourageants sur lui, n'entend des autres que ce qui l'arrange.

Ce que j'ai moins aimé :

Je n'ai pas retrouvé en ces pages la puissance de The girls , était-ce dû au fait qu'il s'agisse d'un récit court (112 pages), une novella qui ne permet pas de totalement s'immerger dans cet univers ? Est-ce dû au caractère repoussant de cet homme ? Je reconnais la maitrise de l'écriture et l'acuité psychologique de l'autrice, mais je n'ai pas été conquise.

 

Du même auteur : The girls ♥ ♥ ♥ ♥ ; Los Angelès ♥ ♥ ♥ (Nouvelle)

Présentation de l'éditeur : Editions de la table ronde

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La remplaçante de Sophie ADRIANSEN et MATHOU

Publié le par Hélène

Marketa et Clovis attendent leur premier enfant avec joie. Mais l'accouchement n'est pas le moment harmonieux rêvé par la jeune maman, et Marketa peine à trouver ses marques face à ce bébé si fragile. Le célèbre instinct maternel tarde à se manifester, et la jeune femme observe désemparée Clovis accomplir les bons gestes qu'elle rêve de faire elle-même. Elle aimerait tant qu'une remplaçante plus compétente et sûre d'elle prenne sa place et ses responsabilités...

Patiemment, Marketa apprend peu à peu à devenir mère et à aimer sa petite Zoé...

Cette Bd s'intéresse enfin au post-partum sans l'idéaliser, avec sensibilité : non, l'accouchement n'est pas toujours le plus beau jour de la vie d'une femme, non, l'allaitement ne va pas de soi, oui, il n'est guère évident de savoir répondre spontanément aux besoins de son enfant, et oui, il est difficile de ré-apprivoiser son corps et sa sexualité. Marketa a néanmoins la chance d'être accompagnée d'un homme attentionné qui bénéficie d'une expérience puisqu'il a déjà des enfants. Ce n'est malheureusement pas toujours le cas, ce qui peut accentuer cette dépression post partum latente... "Chaque année en France plus de 85000 femmes traversent une difficulté maternelle majeure, qui nécessite un suivi psychologique - de quelques semaines à plusieurs mois. Une femme sur dix est concernée. C'est donc une question de santé publique."

Dans son parcours compliqué, Marketa rencontre du personnel soignant quelquefois rébarbatif, expéditif, mais aussi des personnes bienveillantes, prêtes à la rassurer et à répondre à ses angoisses. Son entourage la déculpabilise petit à petit et la valide en tant que mère pour qu'enfin elle se sente légitime.

Pour les autrices, il était important de s'abstraire un moment de l'idéal de la mère parfaite pour montrer une autre réalité : “Je trouvais important de montrer dans la BD que chacune a son propre rythme, chacune a un corps différent et c’est ok”. souligne Sophie Adriansen.

Merci à elles !

 

Du même auteur : Je vous emmène au bout de la ligne  ♥ ♥ (Essai)  Quand nous serons frère et sœur ♥ ♥ ; Grace Kelly ♥ ♥ (bio) ; Max et les poissons ♥ ♥ ♥ ♥ (Roman jeunesse) ; Naître et grandir en musique  ♥ ♥ (doct) ; Les grandes jambes  ♥ ♥ ♥ (Roman jeunesse) ; Le syndrôme de la vitre étoilée ♥ ♥ ♥ ♥ ; Linea Nigra ♥ ♥ ;  Ailleurs meilleur ♥ ♥ ♥ (Roman jeunesse) ; L'été du changement ♥ ♥ ♥ (Roman jeunesse)

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Qui a tué Heidi ? de Marc VOLTENAUER

Publié le par Hélène

A Gryon dans les Alpes vaudoises nous sommes bien loin des clichés liés à la Suisse : ici il s'agit plutôt de concours de vaches que de comptes bancaires. Justement, l'une de ces vaches trouve la mort  et les paysans s'enflamment, les vengeances résonnent. Puis des femmes de la région disparaissent mystérieusement. Les deux enquêtes s'entremêlent et Andréas Auer et son ami Mikaël vont tenter de démêler les fils entrelacés.

Pas de grandes surprises dans ce roman à l'enquête assez classique avec suspens et rebondissements savamment dosés. Un brin attendu, mais néanmoins efficace avec des chapitres courts qui accélèrent la lecture !

 

Présentation de l'éditeur : chez Pocket

Il s'agit d'une série autour de l'inspecteur Auer, si vous le souhaitez, vous pouvez les lire dans l'ordre :

1. Le dragon de Murevan 2. Qui a tué Heidi ? 3. L'aigle de sang 4. Les protégés de Sainte Kinga

 

Publié dans Roman policier Europe

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