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Une bête au paradis de Cécile COULON

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

Emilienne élève seule ses deux petits enfants Blanche et Gabriel tout en menant d'une main de maître sa ferme Le Paradis. Elle est aidée par Louis un jeune homme du pays qu'elle a recueilli alors qu'il rencontrait des difficultés familiales.

A l'âge de l'adolescence, Blanche tombe amoureuse d'Alexandre, et emportée par sa passion, s'imagine qu'ils vont passer toute leur vie côte à côte, dans la ferme. Malheureusement pour elle, les projets d'Alexandre diffèrent : dévoré par l'ambition, il veut quitter le village pour la ville. Il laisse une Blanche dévastée qui se jette corps et âme dans le travail de la ferme. Jusqu'au jour où Alexandre revient...

Dans ce roman au style ramassé, les sentiments sont intenses, le drame couve sans cesse sous les corps malmenés, les passions prêtes à éclater. D'une écriture sèche et efficace, Cécile Coulon immerge son lecteur dans une histoire prenante, à l'issue tonitruante.

 

Présentation de l'éditeur : L'iconoclaste

D'autres avis : Télérama

Du même auteur : Trois saisons d'orage  

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Les reflets d'argent de Susan FLETCHER

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

Sur l'île de Parla, les habitants vivent depuis plusieurs générations au rythme de la mer. Ils en apprécient la beauté, mais ils connaissent aussi la cruauté de celle qui leur a enlevé des hommes. Ainsi, ces habitants du bout du monde sont attentifs aux signes, aux chansons et aux légendes légués par leurs ancêtres, ces histoires qui ont bercé leurs enfances pour les aider à se construire et à appréhender le monde qui les entoure. Aussi, quand un homme échoue sur la plage de Sye, tous pensent à la légende de l'Homme Poisson selon laquelle un homme arrivera par la mer pour apporter l'espoir à tous. En effet, non seulement l'homme est amnésique mais il ressemble de surcroît étrangement aux illustrations de cette légende. Il ressemble aussi à Tom, un jeune homme de l'île disparu en mer et dont le corps n'a jamais été retrouvé. Face à tant de correspondances étranges, les esprits des habitants s'emballent, tant l'importance de croire aux histoires, de trouver de la beauté, du réconfort dans ce monde est prégnante :

"Qui peut expliquer cette histoire ? Ou toute autre histoire humaine ?  C'est un monde extraordinaire  - plein d'amour, de chagrin, de coïncidences - et nous ne le comprendrons jamais. Nous ne devrions jamais essayer. Nous devrions nous contenter de lui être reconnaissant. Oui, nous ferions mieux d'aimer, de respirer, de dire tout ira bien et d'y croire. Et nous ferions mieux de partager nos meilleures histoires, aussi souvent que possible."

Dans cette histoire de couple et de deuil, le pouvoir de l'imagination éclaire les destinées, la lumière s'infiltre dans les interstices et efface la souffrance.

« Il arrive tant de choses blessantes, dans la vie. Ça n’arrête jamais, en tous cas jamais très longtemps. Il arrive que les corps souffrent, que l’amour soit tendre et mal partagé, que des hommes pleins de bonté se noient sans que leur corps soit retrouvé. Mais Tabitha sait qu’il existe aussi des jours qui sont autant de cadeaux. Que des vies sont sauvées, contre toute attente. Il y a des moments comme celui-là ; où l’on élague des rosiers à côté de sa soeur qui chantonne, après avoir murmuré, en vous prenant dans ses bras, qu’elle aussi regrette, et que oui, oui – vous aussi lui avez toujours manqué. »

Et si les histoires peuvent  permettre à un être de supporter deuil, souffrance, douleur, elles sont plus que légitimes, elles deviennent alors essentielles. Un bel hommage rendu aux contes et légendes et à la littérature...

« Peut-être y a-t-il des flocons d’argent dans les champs et un monde sous-marin. Peut-être les phoques ont-ils un cœur humain et connaissent-ils l’amour, ou le sentiment amoureux – et peut-être croira-t-elle chaque histoire qu’on raconte. Pourquoi pas ? » (p. 140)

 

Présentation de l'éditeur : J'ai Lu ;

Du même auteur La fille de l’irlandais  ;  Un bûcher sous la neige 

D'autres avis : CathuluEva ; Enna

L'anecdote : En cherchant d'autres avis, je me suis aperçue que j'avais déjà lu et chroniqué ce livre en 2013. Or je n'en ai AUCUN souvenir, et en plus, je n'avais pas tellement aimé à l'époque, alors que cette fois-ci, j'ai adoré ! Comme quoi, nos goûts changent (et j'ai dû être poisson rouge dans une vie antérieure) J'ai remplacé l'article, voici ce que j'avais moins aimé à l'époque :

"L’impression que l’auteure tire un peu trop sur la corde du pathétique en accumulant les difficultés de l’existence : enfance battue, infidélité, amour à l’épreuve du temps, disparition, maladie incurable, accidents… Les 460 pages auraient pu être abrégées..."

Je reconnais ces défauts, mais cette fois-ci, ils sont passés inaperçus tant j'ai été emportée par la beauté du texte...

 

Publié dans Littérature Europe

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Au loin de Hernan DIAZ

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

En 1850, Hakan Söderström et son frère entreprennent un voyage pour quitter le Suède pour l'eldorado des Etats-Unis. Au moment de changer de bateau en Angleterre, Hakan perd dans la foule son frère Linus. Il continue sa route vers New-York, persuadé qu'il le retrouvera là-bas, seulement c'est en Californie qu'il arrive, non à New-York. Son seul objectif sera alors de retrouver ce frère chéri. Sans argent, il entreprend donc la traversée du pays à pied, croisant la route de personnages hors normes : une tenancière de saloon assez toxique, des chercheurs d'or enfiévrés, un naturaliste original qui éveillera son esprit, des fanatiques religieux, des migrants, des arnaqueurs professionnels, des criminels, des vrais Indiens et des faux Indiens...

Dans ce premier roman l'auteur prend à revers le mythe américain : son héros est un être vierge, sans attaches, sans le sou, entièrement tendu vers la quête de son frère. Les codes du western sont subvertis, les attentes du lecteur sont sans cesse renversées, l'amenant à remettre en question ces mythes imposés par l'histoire. 

Mais ce road-movie se transforme aussi peu à peu en une belle réflexion sur la solitude et l'introspection à travers ce personnage atypique, colosse aux fragilités émouvantes.

Un roman riche et fascinant !

 

Présentation de l'éditeur : 10/18 Parution aujourd'hui

 

D'autres avis : Kathel ; Yann ; Chinouk ;

 

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Einstein, le sexe et moi d'Olivier LIRON

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

"J'aime beaucoup les lasagnes, le chocolat à l'orange, la Patagonie et les chansons de Leonard Cohen. Bienvenue dans mon monde."

Olivier Liron est autiste Asperger. "Ce n’est pas une maladie, je vous rassure. C’est une différence." Une différence qu'il partage avec nous aujourd'hui en choisissant résolument l'angle de l'humour et du second degré. Ayant participé en 2012 à l'émission mythique de Julien Lepers "Questions sur un champion", il revient sur cette journée particulière, prétexte pour aborder ses ressentis et expériences.

En se plongeant dans son passé, lui reviennent ces termes cruels employés par les autres camarades pour le désigner, "gogol", ces coups psychologiques incessants, l'intolérance prégnante, ce "fascisme de la norme" qui l'a rapidement condamné. Mais il a la possibilité d'écrire pour ouvrir la prison, aimer, aller à la rencontre des autres, et se répéter comme un mantra "Il y aura toujours la beauté."

L'originalité du procédé lié au suspens du jeu allié à un humour corrosif cachent une réflexion bien plus grave sur la place des personnes différentes dans notre société. Avec talent, Olivier Liron transforme le jeu "Questions pour un champion" en quête de soi même, et amorce en parallèle une réflexion sur l'acceptation, pour que chacun comprenne et intègre ce droit de ne pas "rentrer dans le moule".

Un roman-bijou qui a obtenu le grand prix des blogueurs littéraires en 2018.

 

Présentation de l'éditeur : Alma Editeur

D'autres avis : Babélio

 

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La femme qui dit non de Gilles MARTIN-CHAUFFIER

Publié le par Hélène

A 90 ans Marge raconte son destin particulier lié à une petite île du Morbihan, l'île aux Moines : en 1938, elle rencontre deux jeunes Bretons, Blaise de Méaban et son meilleur ami Mathias. Elle épouse Blaise et, se croyant enceinte, ne peut l’accompagner à Londres lorsqu’il s’embarque pour répondre à l’Appel du Général de Gaulle. Esseulée, elle fait alors de Mathias son amant - et le véritable père de son fils. Ce trop lourd secret de famille et les guerres feront le reste…

L'auteur s'est inspiré de l'histoire de sa grand-mère pour écrire ce roman, et il entremêle la destinée individuelle à la grande Histoire, la débâcle 1940, l’épuration, la déportation, la guerre d’Indochine, les Jeux olympiques de 1964, la guerre d’Algérie... Il nous livre aussi tout un pan très intéressant de l'histoire bretonne ... Mais ...

Ce que j'ai moins aimé :

- le manque de respiration, trop de données historiques, peu d'envolées poétiques pour une terre qui pourtant appelle la poésie

- un personnage peu attachant, assez volatile

- un style peu à mon goût : "j'étais dégoûtée" (p. 30) "je l'avais dans la peau" p.64, "dans le Larousse, au mot "frustré", son visage aurait mieux convenu que n'importe quelle définition" p.44

 

Présentation de l'éditeur : Grasset

D'autres avis : Babelio

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Disparu en mer de Graham HURLEY

Publié le par Hélène

♥ ♥

A Portsmouth la délinquance prend de plus en plus d'ampleur, le trafic de drogue s'étend et provoque des dégradations dans certains quartiers comme Port Solent, provoquant la grogne des habitants. Les équipes de l'inspecteur Faraday doivent faire face à ces nouvelles réalités, et les techniques d'investigation ne sont pas toujours les mêmes au sein du commissariat : quand certains choisissent d'avoir des indicateurs peu recommandables et soumis aux représailles, d'autres enquêtent de façon plus classique et éthique. Quand la fille de Stewart Maloney se présente pour signaler la disparition de son père, l'inspecteur Faraday décide d'enquêter et comprend alors que cette disparition est en relation avec une course de voiliers.

Ce que j'ai aimé : Le personnage de Faraday est bien campé, démuni face à son fils sourd qui décide de voler de ses propres ailes et de quitter le domicile conjugal, fasciné par l'ornithologie, passion qu'il partageait avec son fils.

Ce que j'ai moins aimé : assez classique... Les intrigues sont nombreuses, et pas forcément très bien coordonnées.

Il s'agit du premier tome de la série des Joe Faraday, suivis par :

 

  1. Disparu en mer, 2002
  2. Coups sur coups, 2003
  3. Les Anges brisés de Somerstown, 2004
  4. La Nuit du naufrage, 2006
  5. Les Quais de la blanche, 2007
  6. Du sang et du miel, 2008
  7. Sur la mauvaise pente, 2009
  8. L’Autre Côté de l’ombre, 2011
  9. Une si jolie mort, 2012
  10. Le paradis n'est pas pour nous
  11. L'incendie
  12. Happy days

Il existe aussi une série Deux flics sur les docks qui, même si elle se déroule au Havre et non à Portsmouth, est selon l'auteur :  « est complètement en accord avec l’esprit de [ses] livres »
 

 

Présentation de l'éditeur : Folio Policier

D'autres avis :

 

 

Publié dans Roman policier Europe

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Ailefroide, Altitude 3954 de Olivier Bocquet et Jean-Marc Rochette

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

Dans ce récit autobiographique Rochette raconte son parcours : son enfance dans les années 60 près de Grenoble aux côtés de sa mère, sa fascination pour les musées, la découverte de la montagne, les compagnons de grimpe, le projet de devenir guide, le dessin. Pour devenir guide il est nécessaire d'enchainer les voies si bien que les courses défilent aux côtés des amis ou seul : La Dibona, le pilier Frendo, le Coup de Sabre, la Pierre Alain à la Meije, la Rébuffat au Pavé : le Massif des Écrins dans toute sa splendeur. Mais plus les années passent, plus les destins se nouent autour de cette nature grandiose qui peut être cruelle.

 

Pourquoi cet attachement à un sport aussi dangereux ? Sans doute une réponse à un "malaise existentiel, angoisses sociales, indignations, révoltes" comme le souligne Bernard Amy dans la postface. L'alpinisme permet une prise de hauteur, physique et psychologique car "Gravir une montagne, c'est à la fois se placer au-dessus et au-dessus du moi social laissé en bas."

Il permet d'affirmer l'estime de soi, de se sentir plus fort face à l'adversité.

"C'est tout cela, l'alpinisme : à la fois des moment difficiles et des plaisirs inouïs, des souffrances et des émerveillements, des moments de doute et des sentiments de puissance illimitée, des jours pitoyables et des jours où l'on monte au ciel."

Les sentiments liés à la conquête oscillent dangereusement entre peur et exaltation, et c'est ce que montre admirablement Rochette dans cette BD.

Ailefroide est une célébration de l'alpinisme, une déclaration d'amour à la haute montagne et finalement une belle leçon de vie.

 

Présentation de l'éditeur : Casterman

D'autres avis : Télérama ; Libération

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Alcools de Guillaume APOLLINAIRE

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

« Tous les mots que j’avais à dire se sont changés en étoiles »

« On sait très bien que l’on se damne

Mais l’espoir d’aimer en chemin

Nous fait penser main dans la main

A ce qu’a prédit la tzigane »

Apollinaire place résolument ses poèmes édités en 1913 sous le signe du renouveau, de la liberté, de la modernité. Inspiré par les femmes qui ont pu compter dans sa vie comme Annie Playden, une jeune anglaise rencontrée en 1901 ou Marie Laurencin avec qui il entretient une liaison à partir de 1907, son lyrisme est teinté de mélancolie et de souffrance, et finalement transfiguré dans son écriture. La poésie lui permet d'échapper à la douleur, la vie et l'univers sont vendangés par le poète pour devenir un vin qui le grise et en fait le maitre du monde. Tel un Dieu, le poète réinvente l'univers...

 

« Je suis ivre d’avoir bu tout l’univers

Sur le quai d’où je voyais l’onde couler et dormir les bélandres »

 

« Mon beau navire ô ma mémoire

Avons-nous assez navigué

Dans une onde mauvaise à boire

Avons-nous assez divagué

De la belle aube au triste soir »

 

L’écriture d’Apollinaire mêle les motifs, le subjectif et l’objectif, le lyrique et le prosaïque : il loue la beauté du monde moderne dans une volonté de chanter la poésie du quotidien mais montre aussi les contradictions de la ville entre émerveillement et désarroi. Il peuple ses poèmes d'un monde fantasmagorique avec au centre des exilés qu'ils soient émigrants,  prostituées, bohémiens, ces laissés pour compte de la vie moderne hantent ses poèmes.

Ce magnifique recueil est à redécouvrir, lire et relire, encore et encore, tant son chant envoutant est hypnotique !

    

Présentation de l'éditeur : Gallimard

 

Publié dans Poésie française

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Rien n'est noir de Claire BEREST

Publié le par Hélène

♥ ♥

« À force de vouloir m’abriter en toi, j’ai perdu de vue que c’était toi, l’orage. Que c’est de toi que j’aurais dû vouloir m’abriter. Mais qui a envie de vivre abrité des orages? Et tout ça n’est pas triste, mi amor, parce que rien n’est noir, absolument rien. "

L'auteure choisit ici de s'intéresser à dix ans de la vie de Frida Kahlo : sa rencontre avec Diego, cette passion dévorante, les années fastes pour Diego qui côtoie les Ford et Rockefeller, les voyages incessants, mais aussi les infidélités, les pleurs et séparations, réconciliations sans fin... Et, pour conjurer ces déceptions, ces accidents de la vie, l'art. L'art pour conjurer la souffrance physique et morale, l'art pour simplement survivre...

"Frida est trop intense parfois, impossible à son contact d'oublier que l'on va tous mourir et que notre passage ici est une sorte de violence magique, futile, essentielle et grotesque, interdit d'oublier que nous sommes tous reins et peau d'inconsolables incendies, c'est trop de tension, il est sorti ce soir, il a besoin d'être seul parfois, souvent. Mais une vie sans elle serait une pâle étoile. Une longue et morne promenade bordée de réverbères perpétuellement allumés."

Ce que j'ai moins aimé :

J'ai fini par m'ennuyer, avec l'impression que le roman tournait en boucle autour de cette passion à la fois destructrice et source de création :

"Le problème, c'est que Diego veut être aimé du monde entier et du siècle.

- Et toi, Frida ?

- Moi, je veux être aimée de Diego Rivera."

Si le début m'a passionnée parce que je ne connaissais pas bien la personnalité de Frida ni son histoire, par la suite j'ai fini par survoler ses émois passionnés...

Bilan :

Si le destin de cette femme extraordinaire est fascinant, je n'ai pas été sensible aux mots de Claire Berest...

Frida Kahlo e Diego Rivera, Messico 1933. Fotografia di Martin Munkácsi

Présentation de l'éditeur : Stock

D'autres avis : je n'ai lu que des avis positifs : Frédérique ; Cathulu

Lu sur Netgalley

 

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Intrigue à Giverny d'Adrien GOETZ

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

Pénélope, conservatrice, est invitée à un dîner au musée Marmottan-Monet. Or au cours de cette soirée, deux spécialistes de l’œuvre de Claude Monet disparaissent mystérieusement, et l'une d'elles est retrouvée morte assassinée le lendemain. Le compagnon de Pénélope, Wandrille s'intéresse aussi au meurtre qui semble avoir comme pivot la vente d'une toile de Monet, vraie ou fausse.

Il s'agit ici de la quatrième aventure des enquêtes de Pénélope (première fois que je la découvrais personnellement) après des enquêtes à Bayeux, Versailles et Venise, avec toujours une toile de fond liée à l'histoire de l'art. Ici l'incursion dans l'univers de Monet et les lieux emblématiques comme Giverny est passionnante, tant l'intrigue est documentée. L'auteur se concentre sur les mystères qui planent autour de Monet : d'où est venue sa fortune soudaine, quels étaient exactement ses liens avec Clémenceau, n'aurait-il pas fait passer des documents aux américains ?

Alliant admirablement un ton léger et cocasse à une intrigue érudite, l'auteur enrichit indéniablement le lecteur !

 

Présentation de l'éditeur : Grasset ; Le livre de poche

D'autres avis : Le livre d'après ; Aifelle ; Le Figaro

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